Voici
Extrait de l'interview accordée à l'occasion
du 1000e numéro de Voici
Ca va? Le moral? Aussi bien que possible... Par contre, le boulot, lui, va très bien.
Vous êtes pour la première fois, physiquement, en face d'un journaliste de Voici. Vous avez envie de cogner? Absolument pas, je ne suis ni idiot ni sauvage. J'ai parfois envie de cogner les photographes qui me suivent, ça oui. Parce qu'ils le font de manière absolument pas discrète et avec insolence, surtout en ce moment.
Pourquoi, "surtout en ce moment"? Dans les périodes de crise, les paparazzi ne se cachent pas. Depuis l'annonce de ma séparation par Voici, je dois en avoir quatre ou cinq en permanence derrière moi.
Depuis le temps, vous savez les repérer, non? Dans Paris, je les identifie assez vite parce qu'ils ont des gros 4*4 avec des vitres fumées, ou des scooters avec des grosses sacoches. Ils sont toujours au téléphone, ne sont pas du tout discrets... Mais pour les paparazzades sur les lieux de vacances, j'avoue n'avoir jamais rien vu!
En six ans, vous êtes l'une des célébrités qui s'est le plus souvent retrouvé en couverture de Voici. Nous accorder cette interview, forcément, c'est tout sauf anodin. Je sais... J'ai hésité très longtemps avant d'accepter. J'avais dit oui avant les évènements récents qui viennent un peu bousculer ma vie privée. Et comme je suis quelqu'un de parole, je ne reviens pas là-dessus.
Ca n'est pas qu'une histoire de parole, il y a bien autre chose, non? On a, votre journal et moi, des relations qui sont très claires: vous me photographiez dans ma vie privée, je vous fais un procés. En même temps, j'accepte aujourd'hui cette interview. Il y a donc quelque chose de paradoxal là-dedans. Mais je me suis dit qu'il était peut-être temps d'expliquer aux lecteurs de Voici comment marche notre relation...
Comment elle marche notre relation? J'attaque systématiquement en justice ceux qui franchissent la ligne jaune de la vie privée. Là, au moment où je vous parle, vous savez très bien qu'on est dejà en procés ensemble puisque vous avez annoncé ma séparation avec Flavie. Même si c'est vrai, c'est quelque chose d'extrêmement privé qui ne regarde que moi. Donc, je vous attaque... Et je vous attaquerais encore, puisque vous allez évidemment continuer dans les semaines à venir. C'est une règle qu'on connait, et vous et moi. Mais pas forcément vos lecteurs.
Vous plaisantez : ils savent très bien, nos lecteurs, qu'on ne demande jamais l'autorisation des people pour parler d'eux... Oui, sauf qu'au bout d'un moment, c'est la confusion des genres. il m'arrive, dans un cadre organisé, de faire de la promotion pour mes émissions, dans des magazines que je choisis. Je fais des photos posées, avec ma femme ou pas, j'accorde des interviews,etc. Mais le revers de la médaille, c'est qu'après le public en veut plus. Et c'est là où vous intervenez. A force de nous voir partout, les gens finissent par se dire : "Ils sont contents d'être dans Voici." Alors, je veux rectifier: non, on est pas content d'être dans Voici, on n'est jamais content d'être dans Voici. Et non, on n'a pas envie de voir sa vie privée dévoilée, dans les bons moments comme les pires!
La presse people dont vous rêvez n'aurait jamais publié des photos de vous sur la plage, en maillot de bain, avec deux-trois bourrelets apparents...(Il rit) Je n'ai pas de bourrelets, Monsieur, je ne vous permets pas!
Forcément, sur le moment, ça ne fait pas plaisir. Mais vous pouvez comprendre que les lecteurs de Voici préfèrent vous voir tel que vous êtes réellement, et pas toujours de la manière qui vous arrange. Vous voulez communiquer sur votre image alors qu'on choisit d'informer sur votre image. Difficile de s'entendre... Mais enfin, expliquez-moi où est l'information quand on me voit sur une plage avec des bourrelets?
